Communiqué CGT Spectacle et SNJ-CGT
Alors que la précarité est une réalité partagée par de nombreuses et nombreux travailleur·euses de nos secteurs, le gouvernement poursuit sa politique d’attaques et de casse sociale de toutes sortes:
- Nouvelle réforme de l’assurance chômage prévue en juillet avec à la clé un durcissement des conditions d’accès et une baisse de l’indemnisation pour les travailleur·euses privé.es d’emploi;
- Augmentation des contrôles des chômeur.es et l’obligation de réaliser 15 heures par semaine de «travail gratuit» pour les allocataires du RSA et bénéficiaires d’allocation chômage;
- Casse du service public, notamment dans le spectacle vivant avec des coupes budgétaires d’importance (96 millions d’euros en moins sur la création en 2024) qui vont avoir des conséquences sérieuses sur l’emploi et l’activité;
- Menaces portées à l’audiovisuel public avec des projets de réorganisation structurels aux contours flous qui pourraient impacter l’emploi, les conditions de travail, la qualité des contenus et l’indépendance des rédactions;
- Graves accusations portées par la ministre de la Culture contre la rédaction de Libération après les révélations du quotidien sur les activités d’avocate de Rachida Dati alors qu’elle était députée européenne;
- Refus de mettre en place des politiques volontaristes en matière de salaires, alors même que l’inflation a considérablement paupérisé nos professions;
- Nouvelle «loi Travail» à la rentrée pour apporter toujours plus de flexibilité aux entreprises au détriment des droits des salarié·es.
Nous nous battons depuis des mois contre cette politique délétère et portons des propositions pour garantir l’accès aux droits et garantir des droits de haut niveau pour tous les précaires et permanents de nos secteurs.
Peut-on décemment poursuivre ainsi cette logique d’austérité alors même que des milliards d’euros continuent d’être répartis entre les actionnaires et que la politique de «smicardisation» des travailleur·euses par le gouvernement offre un boulevard à l’extrême-droite?
Peut-on décemment poursuivre ainsi cette logique d’austérité alors même que des milliards d’euros continuent d’être répartis entre les actionnaires et que la politique de «smicardisation» des travailleur·euses par le gouvernement offre un boulevard à l’extrême-droite?
Le gouvernement joue avec le feu et nous dénonçons, comme beaucoup de syndicats, associations, ONG, partis de gauche, les atteintes graves et répétées aux libertés publiques qui sont orchestrées pour faire taire les oppositions.
En cette journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs nous exigeons aussi une paix juste et durable partout où la guerre fait rage.
Dans ce contexte, nous appelons nos professions à se mobiliser et à rejoindre massivement les manifestations ce 1er mai!
Nous avons soif de justice sociale et exigeons de mieux vivre! Un autre horizon est possible!
A Paris, rendez-vous de la CGT Spectacle et du SNJ-CGT:
14h15 au 10, boulevard du Temple, Paris 11
Manifestation IDF 14h30 République – Nation
Paris, Montreuil, le 29 avril 2024.
Télécharger le communiqué en PDF