La charte de 1918

Ce texte, élaboré en 1918 par le Syndicat national des journalistes, a été ensuite reconnu par l’ensemble des syndicats de journalistes.

Un journaliste digne de ce nom :

  • prend la responsabilité de tous ses écrits, même anonymes ;
  • tient la calomnie, les accusations sans preuves, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles ;
  • ne reconnaît que la juridiction de ses pairs, souveraine en matière d’honneur professionnel ;
  • n’accepte que des missions compatibles avec la dignité professionnelle ;
  • s’interdit d’invoquer un titre ou une qualité imaginaires, d’user de moyens déloyaux pour obtenir une information ou surprendre la bonne foi de quiconque ;
  • ne touche pas d’argent dans un service public ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées ;
  • ne signe pas de son nom des articles de réclame commerciale ou financière ;
  • ne commet aucun plagiat, cite les confrères dont il reproduit un texte quelconque ;
  • ne sollicite pas la place d’un confrère, ni ne provoque son renvoi en offrant de travailler à des conditions inférieures ;
  • garde le secret professionnel ;
  • n’use pas de la liberté de la presse dans une intention
    intéressée ;
  • revendique la liberté de publier honnêtement ses informations ;
  • tient le scrupule et le souci de la justice pour des règles
    premières ;
  • ne confond pas son rôle avec celui du policier
Mise à jour le 20 février 2017
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