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Article mis à jour le 30 janvier 2020
Communiqué de l’intersyndicale
Jeudi 23 janvier, partout dans le pays, à l’appel de nos organisations syndicales, des manifestations éclairées par des flambeaux ont permis à beaucoup de continuer à exiger le retrait du projet de réforme des retraites. Dans le même temps, la grève se poursuit dans de nombreuses professions qui se mobilisent et multiplient les actions de dépôts des outils de travail dans des lieux symboliques ; les femmes organisent partout des initiatives pour visibiliser qu’elles sont les grandes perdantes de ce projet.
Cette journée du 24 janvier s’annonce d’ores et déjà comme un succès et loin de s’essouffler la mobilisation par la grève et par les manifestations poursuit son ancrage interprofessionnel porté par un soutien large et massif de la population.
Tout au long des jours prochains sur tout le territoire de nombreuses actions sont déjà programmées, interpellations de parlementaires, soirées de soutiens, débats, meeting, manifestations, etc. Notre mouvement s’étend et se renforce dans la durée avec énergie et volonté.
L’intersyndicale réclame plus que jamais le retrait du projet de réforme pour ouvrir des négociations constructives afin d’améliorer le régime actuel pour tous les secteurs professionnels et toutes les générations.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent à faire du mercredi 29 janvier, veille de la conférence de financement, une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles.
Elles appellent à poursuivre le renforcement et l’élargissement de la mobilisation en multipliant les initiatives les jeudi et vendredi qui suivent notamment avec des retraites aux flambeaux, des dépôts d’outils de travail, des assemblées générales, des initiatives en direction de la population.
Nos organisations décident de se revoir le 29 janvier pour décider ensemble des suites.
Paris, 24 janvier 2020
Télécharger le communiqué en PDF.
Lire le communiqué de la CGT: “Qui a parlé d’essoufflement de la mobilisation sociale ?”
Photo Thomas Koller.