“La Voix du Nord” : ils en rêvaient, le Covid l’a fait !

0  -  Article mis à jour le 24 juin 2020

Communiqué du SNJ-CGT de “La Voix du Nord”

La crise inédite que nous avons traversée, et qui n’est pas terminée d’un point de vue économique, a forcé les salariés, en un temps record et dans des conditions difficiles, à faire preuve d’agilité. Le mot plaît à certains… Nous parlerons plus de souplesse contrainte. Cette souplesse s’est traduite par le passage de 20 à 4 éditions, par la mise en place du télétravail, du chômage partiel (trop long pour les assistantes), par une navigation à la petite quinzaine de toutes les équipes. Les salariés se sont adaptés pour maintenir l’activité de l’entreprise, parfois au risque de leur santé. Le premier tour des élections municipales a été une gageure pour nombre de journalistes.

Sans Covid, pas de fusions

Pendant ce temps, la direction nous a abreuvés d’études lecteurs comme pour montrer qu’elle avait vu juste en fusionnant les éditions notamment, et surtout, dans la métropole lilloise. Sans le Covid, elle n’aurait jamais osé tenter l’expérience… Et, alors qu’on nous présentait la plongée du chiffre d’affaires publicitaire, la baisse des ventes au numéro, le groupe Rossel finalisait l’achat de Paris-Normandie, après un raté il y a trois ans… Le SNJ-CGT regrette que cette opération s’accompagne de la perte de soixante postes, la majeure partie chez les ouvriers du livre.

Pas de coupe dans les effectifs !

À La Voix du Nord, tout le monde, et surtout les journalistes de locales, attendait le retour à la normale, que l’horizon et la place dans les pages se dégagent. Mais l’inverse s’est produit. Avec la décision de garder des fusions d’éditions dans la métropole lilloise jusqu’en septembre (sauf Armentières, va comprendre…), la direction de la rédaction plonge un peu plus des équipes dans l’incertitude. Et le spectre d’une nouvelle coupe dans les effectifs refait surface.
Il est clair que le SNJ-CGT s’opposera à toute tentative de suppression de postes. En 2017, le travail des instances syndicales avait permis de limiter la casse. Il ne faudrait pas que la crise du Covid-19 serve de prétexte à un nouveau plan social.

Vos élus du SNJ-CGT Voix du Nord

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