Communiqué du SGLCE-CGT
Les négociations entre le Groupe Amaury et Le Progrès pour que l’impression du titre L’Équipe se fasse sur les rotatives du quotidien régional semblent avancer rapidement. La date de début 2023 commence même à circuler pour l’effectivité du transfert.
Ces discussions font fi des impacts collatéraux qui en découleraient. Qu’adviendra‐t‐il des autres titres comme Aujourd’hui en France, Le Parisien ou encore Le Journal du Dimanche, confectionnés à ce jour à l’imprimerie du Centre d’Impression Rhône Alpes (CIRA) ?
Ces discussions font fi des impacts collatéraux qui en découleraient. Qu’adviendra‐t‐il des autres titres comme Aujourd’hui en France, Le Parisien ou encore Le Journal du Dimanche, confectionnés à ce jour à l’imprimerie du Centre d’Impression Rhône Alpes (CIRA) ? L’avenir du site ne semble faire aucun doute – celui‐ci fermera – et ses titres devront trouver un atterrissage ailleurs ; un transfert à Gallargues semblant être la solution de repli envisagée par ces éditeurs.
L’éloignement du lieu d’impression du lieu de distribution risque de dégrader encore un peu plus la diffusion. La distribution étant le corollaire de l’impression, la fermeture de l’imprimerie du CIRA impactera fortement la diffusion en région Rhône‐Alpes, dont le groupage des quotidiens est géré par la SCIC Oyé Distribution ; en premier lieu parce que ce dernier (CDR) est aujourd’hui réalisé à l’imprimerie. Cette activité faisant partie intégrante du modèle économique de la Société coopérative d’Intérêt collectif (SCIC), plusieurs de nos emplois sont donc en jeu, et notre syndicat n’est pas convié à ces discussions. Ce n’est pas acceptable !
Plus largement, le SGLCE CGT refuse que des négociations soient menées sans prendre en compte la totalité du réseau d’impression et de distribution. Ce transfert de titre de la PQN vers la PQR créerait un précédent dangereux qui pourrait être ensuite dupliqué sur d’autres sites imprimant les titres du Groupe Amaury. Personne n’est dupe, cette solution ne resterait ni isolée, ni locale.
Plus largement, notre syndicat ‒ le SGLCE CGT ‒ refuse que des négociations soient menées sans prendre en compte la totalité du réseau d’impression et de distribution.
Ce transfert de titre de la PQN vers la PQR créerait un précédent dangereux qui pourrait être ensuite dupliqué sur d’autres sites imprimant les titres du Groupe Amaury. Personne n’est dupe, cette solution ne resterait ni isolée, ni locale.
C’est pourquoi, une négociation globale avec les syndicats CGT sur l’avenir de la PQN doit rapidement être ouverte sous l’égide du SPQN.
Dans l’attente de cette dernière, une réunion concernant le quotidien L’Équipe doit se tenir en urgence avec notre syndicat pour discuter de son impression et de sa distribution. Sans quoi, la situation pourrait rapidement se tendre.
Avec leur syndicat ‒ le SGLCE CGT ‒ les salariés d’Oyé Distribution ne s’en laisseront pas compter et ne regarderont pas les choses se faire sans réagir.
Paris, le 1er août 2022.
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