Communiqué SNJ et SNJ-CGT “La Nouvelle République”
Les rédactions de La Nouvelle République et de Centre Presse ont poursuivi leur mouvement de grève ce mardi 22 novembre, pour le deuxième jour consécutif, afin de demander une réouverture des négociations annuelles obligatoires (NAO).
Le directoire ayant refusé de venir à leur rencontre, les grévistes se sont invités à l’étage de la direction, au siège à Tours.
L’échange avec les trois membres du directoire (Olivier Saint-Cricq, Christophe Hérigault, Olivier Boisnard) et la directrice des ressources humaines, Anne-Lise Brillon, a confiné au dialogue de sourds : pas un geste financier ne sera accordé dans ces NAO à plus de 75 % des journalistes.
La seule proposition du directoire est d’avancer l’ouverture du chantier de la refonte de la grille salariale des journalistes, une arlésienne vieille de 20 ans.
La seule proposition du directoire est d’avancer l’ouverture du chantier de la refonte de la grille salariale des journalistes, une arlésienne vieille de 20 ans.
Réunis dans la salle du conseil de surveillance, les 60 journalistes présents ont voté, à l’unanimité, la poursuite de la grève. L’intersyndicale invite tous les journalistes à se réunir en assemblées générales, dans chaque rédaction départementale, à 14 heures, mercredi 23 novembre.
Réunis dans la salle du conseil de surveillance, les 60 journalistes présents ont voté, à l’unanimité, la poursuite de la grève.
Par ailleurs, le mouvement s’étend aux ouvriers du centre d’impression. Le syndicat Filpac-CGT a annoncé une non-parution des titres du mercredi 23 novembre, en cas d’échec de la reprise des NAO par la direction. Olivier Saint-Cricq doit aller à leur rencontre pour leur tenir “le même discours”, a-t-il assuré aux journalistes.
Nous déplorons cette absence totale d’ouverture de la part de la direction arc-boutée sur une posture qui privera les lecteurs de leur journal, demain. Pour le moins…
Tours, le 22 novembre 2022.
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