Communiqué SNJ, CFDT et CGT France Télévisions
Ce mercredi 22 novembre, la direction et la rédaction en chef de France 3 Midi-Pyrénées ont décidé de diffuser un journal régional à 19h15, sans chef d’édition. Peu importe si la journaliste affectée à cette activité est en grève de 59 minutes, on fera sans elle.
Alors que le conflit entre dans sa troisième semaine et qu’une partie des négociations porte précisément sur le déploiement des moyens affectés à l’édition partout dans le réseau, ici à Toulouse, cette décision soulève de nombreuses interrogations.
Que cherche à prouver la direction régionale ? Que les chefs d’édition ne sont pas totalement indispensables jusqu’à la fin du JT ? Que ces JT à rallonge, de 40 minutes peuvent très bien se faire sans eux ?
Que cherche à prouver la direction régionale ? Que les chefs d’édition ne sont pas totalement indispensables jusqu’à la fin du JT ? Que ces JT à rallonge, de 40 minutes peuvent très bien se faire sans eux ? Que les scriptes, qui ont déjà assez à faire, pourraient sans problème prendre tout ou partie du travail du chef d’édition en régie ? Que le passage en force est désormais la règle ?
A Toulouse, le chef d’édition ou le responsable d’édition est systématiquement présent en régie, le midi, le soir, les week-ends. Son activité est essentielle, indispensable et rien ni personne n’a jamais remis en cause son utilité, bien au contraire.
Cette décision de se passer de chef d’édition tombe bien mal au moment même où la direction nationale ne répond plus depuis quelques jours aux organisations syndicales dans le cadre des négociations autour des différents préavis de grève déposés depuis le 8 novembre.
Le déploiement d’ICI, ne doit pas remettre en cause cet équilibre qui a fait ses preuves à Toulouse depuis plus de 20 ans.
Non, ICI ne passera pas sans chef d’édition.
Toulouse, le 22 novembre 2023.
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