Vincent Bolloré est un brutal ; il l’a prouvé en prenant pied à Canal +. Les Guignols de l’info seront cryptés et priés d’être moins corrosifs, autrement dit de ne plus être les Guignols.
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LE 23 SEPTEMBRE, LIBERTÉ SYNDICALE, J’ÉCRIS TON NOM ! La liberté syndicale est un droit humain universellement reconnu et protégé, une valeur fondamentale consacrée par la Constitution et l’Organisation internationale du Travail.
Après le désaveu massif exprimé par le personnel de l’AFP en juillet, le PDG Emmanuel Hoog vient de prendre une nouvelle claque, en justice cette fois : la dénonciation de tous les accords d’entreprise a été suspendue mardi 15 septembre par le tribunal de grande instance de Paris.
Les salariés de France télévisions (et pas seulement les journalistes) sont donc fichés à leur insu. C’est en tout cas ce qui apparait dans les documents recueillis à l’antenne de France 3 Auvergne (Clermont Ferrand), qui n’est pas, et de loin, le seul site touché.
Enquête sur l’un des plus grands empires médiatiques de France.
Jeudi 30 juillet, un soir ordinaire sur le service public de la télévision ; un soir ordinaire sur un service public qui informe de moins en moins les citoyens, mais qui se transforme de plus en plus en service de communication.
Dans un silence assourdissant, le câblo-opérateur Patrick Drahi et son groupe Altice viennent de porter un nouveau coup au pluralisme en mettant la main sur le groupe NextradioTV dirigé par Alain Weill. Désormais, comme l’écrit Le Monde, « rien n’arrête plus la boulimie d’acquisitions de Patrick Drahi dans les médias ».
Le Président-Directeur général de l’Agence France Presse (AFP), Emmanuel HOOG, a décidé de dénoncer les 117 accords et conventions d’entreprise, c’est-à-dire l’ensemble des acquis sociaux des salariés.
L’assemblée générale du personnel, convoquée par les syndicats CGT, FO, SUD et CFE-CGC ce mardi, a connu une affluence record, avec quelque 250 participants qui ont confirmé, par vote à main levée, l’appel à la grève de 24 heures reconductible (seules 7 voix contre).
Ce qu’avait dénoncé la CGT dès le début s’est vérifié : les pseudo-négociations pour un pseudo-grand accord social à l’AFP n’étaient qu’une mascarade. Le PDG Emmanuel Hoog a tombé le masque, en annonçant le 3 juillet que faute d’accord avec les syndicats, il dénonçait l’ensemble des accords d’entreprise.